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24 mars 2009 2 24 /03 /mars /2009 09:34

[pre-scriptum: toi qui est aussi sur over-blog, est-ce que l'ajout des images par URL bugge aussi pour toi? Je suis obligée de supprimer les photos de mes anciens articles et c'est relou]

 

Oui, bon, je sais, je vais faire fuir des tas de gens avec un thème pareil.

Restez! Ca va parler de drogues, de hippies, de déprime, de gays! Aaaah je racole.

En parlant d’une ville où tant de mouvements sont nés, je me dois de faire un article sur les livres à avoir lus avant d’aller visiter la porte d’or. Et oui, quand je ne suis pas collée à mon PC ou à ma DS, je lis, beaucoup, environ 2 livres par semaine.

 

 

La Beat Generation

Quartier : North Beach

 

Le mouvement s’est développé dans les 50’s avec le Sur la route de Kerouac. Les beats sont déprimés, contre la bonne société américaine, habillés tout de noir, et écrivent des trucs pas drôles.

Le poème emblèmatique c’est Howl de Ginsberg, qui est super dur à lire je trouve.

 

Un extrait en anglais :

« I saw the best minds of my generation destroyed by

madness, starving hysterical naked,

dragging themselves through the negro streets at

dawn looking for an angry fix,

angelheaded hipsters burning for the ancient

heavenly connection to the starry dynamo in the

machinery of night,

who poverty and tatters and hollow-eyed and high

sat up smoking in the supernatural darkness of

cold-water flats floating across the tops of cities

contemplating jazz,

who bared their brains to Heaven under the El”


 


 

Et en français :

«J’ai vu les plus grands esprits de ma génération détruits par la folie, affamés hystériques nus,

Se traînant à l’aube dans les rues nègres à la recherche d’une furieuse piqûre,

Initiés à tête d’ange brûlant pour la liaison céleste ancienne avec la dynamo étoilée dans la mécanique nocturne,

Qui pauvreté et haillons et œil creux et défoncés restèrent debout en fumant dans l’obscurité surnaturelle des chambres bon marché flottant par-dessus le sommet des villes en contemplant du jazz,

Qui ont mis à nu leurs cerveaux aux Cieux sous le Métro Aérien »

 

La traduction n’est pas de moi et vaut ce qu’elle vaut (pas terrible à mon avis).

Tous ces gens se retrouvaient au café Vesuvio, voir la photo , et à la librairie City Lights, où ils faisaient des lectures.

 


 


La Love Generation

Quartier : Haight/Ashbury

Ce mouvement de hippies a pour inspiration le LSD, et pour membres de nombreux anciens beats. Vous connaissez Ken Kesey, qui a écrit Vol au dessus d’un nid de coucous, et ben il s’est porté volontaire pour des études cliniques, et s’est retrouvé bourré de LSD (ça explique beaucoup de choses, hein). Il a ensuite réuni les Merry Pranksters, dont Allen Ginsberg.  

Dans leur bus psyché, ils partent vers l’Est en proposant de l’acide (alors légal) à qui veut («  can you survive the Acid Test ? »), ce qui est raconté par Tom Wolfe dans Acid Test. Le but était de voir comment la société américaine allait réagir à la « spontanéité du LSD ».Un peu dur à lire le bouquin, car écrit en partie sous l’emprise de la substance. Mais on y croise plein de gens, dont les Beatles.


Le bus

Les Pranksters rencontrent ensuite Timothy Leary, qui prône la thérapie par les hallucinogènes, notamment en en donnant à des prisonniers, et a fondé une secte sur le même thème.

Côté musique, les Grateful Dead sont financés à leurs débuts par Owsley Stanley, qui tient son argent de son « usine à LSD » dans son sous-sol.


 

Armistead Maupin

quartier: Russian Hill (?)

Bon, je sais pas où le mettre. La plupart des gens le classent dans la Beat Generation.


Ouvertement gay, Maupin est connu pour Les chroniques de San Francisco, qu’il a écrites en épisodes dans le San Francisco Chronicles.  L’histoire est celle de Mary-Ann Singleton, qui sort de son trou dans l’Ohio pour venir habiter à San Francisco. Elle trouve une chambre au 28 Barbary Lane, chez Anna Madrigal, une excentrique qui fait pousser de l’herbe, et sympathise avec les autres locataires, comme Mona la hippie bisexuelle ou Michael le gay sympa.

Barbary Lane n’existe pas mais serait inspirée soit de Macondray Lane, soit de Napier Lane, où je suis allée.

Napier Lane, si, si, c'est une rue, y'a des maisons à droite

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commentaires

G
Hello,<br /> <br /> Jamais eu l'occasion encore de lire Jack Kerrouac, vraiment un lacune à combler pour moi, un jour !!!<br /> <br /> Sympa votre photo ... devant un bookstore !!!
A
Naan, tu rigoles ?<br /> Moi je l'aime bien pour de vrai cette carte !
A
Yeahh, j'ai reçu ta carte !!<br /> Merci beaucoup, ça fait classe à coller sur ma porte d'entrée (ça change des cartes postales de ski de mes parents) (oops)<br /> :D
B
<br /> T'as vu, elle est pas terrible hein... C'est bizarre, on a cherché dans toute la ville, ils ont que des cartes où la photo fait trop vieux montage pourri, avec des couleurs moches...<br /> <br /> <br />
C
J'adore Armistead Maupin! j'ai lu toutes les chroniques de san francisco il y a bout de temps deja (PS: a priori, je n'ai pas de problem pour inserer des images par url so...so far, so good)
B
<br /> Je dois avouer que j'ai lu les Chroniques juste avant de partir... J'ai lu que le premier, je comprends pas mais je bloque un peu (c'est le genre de bouquin que j'adore d'habitude). Je pense que<br /> c'est le style en petits chapitres qui me ralentit.<br /> <br /> <br />